LETTRE OUVERTE A TOUS


Pollution, récession économique, drogue, sida, conflits de tous ordres, violence, terrorisme, des calamités dont on ne peut ignorer l'existence (la politique de l'autruche est dangereuse) et qui se vivent au quotidien. Paris-Match titrait un de ses articles d'un numéro d'avril 1991 : "Notre planète en péril". Que de problèmes anciens ou récents qui restent sans solution et, qui plus est, s'aggravent. Après l'attentat de New York, le 11 septembre 2001, la presse dans son ensemble titrait : "L'Apocalypse". Depuis à plusieurs reprises ce mot à été utilisé par les journalistes. Le siècle dernier connut les guerres les plus meurtrières de l'histoire humaine. Et chaque jour de nouvelles victimes sont à inscrire

Paradoxalement, plus l'homme s'élève sur les sommets de la connaissance plus la situation de notre monde se détériore. Notre civilisation est malade, gravement atteinte, et sa survie est menacée. Le Docteur Schweitzer déclarait : "L'homme a perdu l'aptitude à prévoir et à prévenir. Il finira par détruire la terre". L'animal respecte l'écosystème, l'homme, lui, le détruit

En fait tous ces problèmes sont des conséquences, non des causes, des conséquences destructrices de bonheur et de sérénité. Deux questions se posent. D'abord, quel est ou quels sont le(s) remède(s) ? Et ensuite, allons-nous vraiment au cœur du problème ? En médecine on traite le mal lui-même, et non les seuls symptômes.

Un chef d'Etat s'est exprimé ainsi "le problème des hommes n'est ni politique, ni économique, ni social. Il est moral, métaphysique";L'origine du mal se trouverait ainsi en l'homme. L'anthropologue anglais UNWIN, nous apprend que le déclin de toutes les civilisations eut pour cause la décadence morale. Incontestablement l'homme est un être moral. Hérodote, le grand historien antique, reconnaissait : "Un des plus grands malheurs de l'homme, c'est que même avec ses plus beaux efforts vers le Bien, il n'y arrive jamais" et Arnold Toynbee, historien de l'art britannique, devait avouer : "Sa conscience (celle de l'homme)… lui dit que s'il cède à son égoïsme il se met aussi bien intellectuellement que moralement, dans son tort." Créé pour le bien, créé pour aimer, l'homme s'est enfoncé dans son égoïsme et dans son orgueil, les deux plus grands fléaux de notre humanité. Nous avons tous failli. Le mal est subtil; C'est le cancer de l'âme. "Se croyant sages ils sont devenus fous" écrivait Saint Paul.

On ne viole pas impunément les lois physiques, on ne transgresse pas non plus sans dommage les lois spirituelles. Il est évident pour tous que les choses doivent changer. Encore faut-il qu'elles changent là où elles doivent changer, c'est-à-dire en chacun de nous.

Le code de la route est indispensable pour conduire. A force de l'enfreindre l'accident devient inévitable. "Notre civilisation est comme une voiture folle qui fonce tous feux éteints dans la nuit". Ainsi s'exprimait en 1973 Georg Picht, professeur allemand, qui fut conseiller scientifique du gouvernement de Willy Brandt.

Le remède se trouve dans le grand code de la vie, la Bible. Ce best-seller parle à l'homme de tous les temps. Son message unique, inspiré, message de grâce et de délivrance, s'adresse à tous. Il nous prévient du jugement, mais nous indique le chemin du salut : "Il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ" et encore cette parole : "Dieu, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui". Des millions de créatures, d'horizons différents, peuvent affirmer que leur vie a été métamorphosée depuis leur réconciliation avec le Créateur. Délivrées du mal qui les asservissait (rancune, haine, jalousie..) ou de leurs vices, elles connaissent une autre vie, la seule qui soit digne d'être vécue. La réconciliation avec la société, pour certains avec le prochain, pour d'autres, est devenue une réalité. A titre d'exemple : A Jérusalem, Juifs et Arabes convertis à Jésus-Christ adorent Dieu ensemble

La Bible ne nous présente pas un idéal ou une doctrine, mais la vie véritable, impérissable, faite de joie et de paix. Passer à côté, c'est passer à côté de l'essentiel, c'est manquer le but de l'existence; "Cherchez et vous trouverez" a dit Jésus. La question est là, urgente. Pourquoi ne pas chercher aujourd'hui ? Bon courage et bonne recherche.

Yves RAFINESQUE